Les sorties se faisant rares en ce moment, il est vrai qu’en ce moment, il n’y a pas beaucoup d’animes à retenir. Il y a des périodes creuses comme ça et c’est tant mieux, ça permet de se reposer en attendant Onegai Friends
Madlax, c’est la dernière production Bee Train (Noir, Hack Sign, Avenger…) et on retrouve un peu les mêmes ingrédients qui ont fait les succès des séries précédentes, à savoir des musiques superbes, des décors fabuleux, une ambiance prenante, et des personnages mystérieux.
Toujours est-il que les productions Bee Train sont souvent bourrés de chiantine.
Mais là ce n’est pas le cas du tout, et ça m’a agréablement surpris.
L’histoire, c’est celle de Madlax, un agent mercenaire qui n’est en fait qu’une jeune fille douée avec les armes, et qui travaille dans un pays d’asie fictif, Gaza-Sonika (désolé pour les puristes mais j’ai compltément oublié l’ortographe imbitable du pays). Madlax a un petit air de Mireille mais aussi de Kirika dans son style très contrôlé et souple de combat, mais elle est en fait beaucoup moins renfermée que les deux héroines de Noir.
Face à elle, il y a Margaret Burton, une jeune amnésique qui a semble-t-il perdu la mémoire à son plus jeune âge et qui a réappris la vie, même si elle semble très timide et difficile à communiquer avec. Elle vit dans une grande maison, où sa domestique, Eleanor (chouette, une maid!) veille avec beaucoup d’attention sur elle. Margaret vit dans un autre pays que “Madlax”, à Nafrece.
A priori, rien ne lie ces deux héroines qui ne se rencontreront jamais (après 13 épisodes, en tous cas) mais qui connaissent tous les deux des gens qui se connaissent… C’est compliqué, mais ça me fait penser au jeu Eve Burst Error qui permettait de jouer le rôle de deux personnages qui ne se connaissaient pas au début mais vont finalement travailler sur le même genre d’affaire… Bref, une sorte de thriller ici sur fond de big brother et d’organisation secrète qui contrôlerait l’information dans le monde et qui se ferait appeller “Enfan”.
Que du mystère, comme tous les bee Train, que l’on aimerait tant voir élucidé. Contrairement à Hack Sign, et à Noir, l’action est plus diversifiée mais l’avancement de l’intrigue se fait beaucoup plus rapidement que ses prédécesseurs, avec au final très peu d’épisodes blancs et sans intêret ou des scènes de blabla sans fin. Les scènes s’enchainent donc et ne se ressemblent pas, et ô, bonheur, il n’y a que très peu de flashbacks.
Conclusion, pour moi Madlax est une très bonne série de Bee Train, qui remonte dans mon estime après un Hack Sign intéressant mais très difficile à digérer, avec une production toujours soignées, des musiques discrètes mais fabuleuses (vivement l’OST) et des personnages assez attachants frappés d’un passé assez opaque.
A voir, donc un bon 16/20