Dans la vie, y'a les baiseurs et les baisés

Source : http://www.sauvegarde-retraites.org/

Quand le public manipule le privé.

Les cortèges de grévistes du secteur public battent le pavé pour la défense des retraites “public-privé”.
S’il n’y a qu’eux dans la rue, c’est évidemment parce qu’ils défendent becs et ongles leurs énormes avantages.
Et s’ils comptent tant sur le privé, ce n’est pas pour les défendre, mais pour qu’il paye, en majeure partie, la facture.

En 2002, les retraites de la fonction publique ont représenté 45 milliards d’euros, payés à 85 % par l’impôt.
En 2030, elles représenteront plus de 100 milliards d’euros. Déjà l’année dernière, il a fallu ponctionner.
830 millions d’euros au régime privé vers le régime public. Rien d’étonnant quand on sait que :

  • Dans le public, on cotise 37,5 années, dans le privé 40 années.
  • Dans le public, on est embauché une fois pour toute. Pas de chômage. Quand on commence, on sait à quel âge on devra s’arrêter.
  • Dans le public, le cumul emploi/retraite est permis.
  • Dans le public, les hommes partent à la retraite à 58,5 ans et les femmes à 57,7 ans. Dans le privé, les hommes partent en moyenne à la retraite à 61,2 ans et les femmes à 62,1 ans.
  • Dans le public, 42 % des hommes et 50 % des femmes liquident volontairement leur retraite avant 60 ans. Dans le privé, pas de retraite possible avant 60 ans.
  • Dans le public, les hommes profitent en moyenne de 23 ans de retraite et 24 ans pour les femmes. Dans le privé les hommes profitent en moyenne pendant 13, 6 années de leur retraite et les femmes pendant 14,7 ans.
  • Dans le public, le taux de cotisation est de 7,85 %, dans le privé de 9,55 à 11,35 %.
  • Dans le public chaque année manquante ampute la pension de 2%, dans le privé, de 10%.
  • Dans le public, la pension est calculée sur les 6 derniers mois, dans le privé sur les 25 meilleures années.
  • Dans le public, 20 % des agents sont augmentés moins d’un an avant leur départ pour augmenter leur retraite.
  • Dans le public, les fonctionnaires touchent en moyenne 75 % de leur dernier salaire. Dans le privé, 60 %.
  • Dans le public, la pension de réversion n’est pas plafonnée. Dans le privé, elle l’est.
  • Dans le public, la revalorisation de la pension suit la revalorisation des traitements.Dans le privé, elle varie en fonction de l’indice des prix. En dix ans, la revalorisation des pensions des fonctionnaires a été le double de celle des pensions du privé.
  • Dans le public existe un système de retraite par capitalisation : la Préfon. Pas dans le privé.
  • Dans le public, la pension moyenne d’un fonctionnaire est de 1 458 euros, celle d’un salarié du privé est de 899 euros.
  • Dans le public, le minimum vieillesse est de 944,87 euros, dans le privé 577,91 euros.
  • Dans le public, 7 700 fonctionnaires touchent le minimum vieillesse, soit 580 euros par mois. Dans le privé, ils sont 375 000 à percevoir ce minimum.C’est-à-dire que 98 % des retraités pauvres sont issus du privé.

Deux réactions possibles : être pour les réformes, ou bien bosser dans le public en défendant ses acquis. :smiley:
Sachant que la deuxième est plus facile, et contribuera naturellement à continuer de tirer le pays encore plus vers le bas…

Sachant que la deuxième est plus facile, et contribuera naturellement à continuer de tirer le pays encore plus vers le bas...

Navrant mais vrai…

/mem USA portal
casting USA Portal
LOADING PLEASE WAIT…
You have entered the USA!
/delete FRANCE portal
/save
/quit

oui il y a aussi la fuite comme solution aussi, toute aussi glorieuse que la deuxième…

Et bien non. On constate les problemes, personne ne fait rien pour les corriger - est ce corrigeable first? je ne pense pas car on ne changera pas les mentalites du jour au lendemain, les aquis restent les aquis…

C’est juste peser le pour et le contre mon cher ami. Je ne dis pas non plus que je vais faire ma vie aux USA - je dis juste que j’aimerais si j’avais le choix rester la pour un temps - c’est par rapport a mon boulot aussi, le metier d’avocat americain est, je trouve, bien plus dynamique que son equivalent Francais.
Je me plais bien ici… c’est tout. Je ne crache pas sur la France car de toute facon, je vais devoir certainement anyway devoir y retourner car on ne trouve jamais plus facilement de boulot que chez soi.

Je disais ca vis a vis de la mentalite Francaise - elle me sort par les trous de nez quand je vois les greves, etc… mais c’est normal en fait, car ce sont des acquis donc pourquoi ne pas se battre pour les conserver? c’est logique!
En bref, je prefere bosser avec un Americain qu’un Francais - c’est tout et ca resume bien le probleme. Maintenant encore une fois, je ne veux pas etre pretentieux car je ne suis PAS Americain mais bien Francais. C’est juste un choix et j’ai la chance de pouvoir le realiser jusqu’a maintenant.

Aux USA, on fait eloge de la reussite professionnelle - du gars qui se defonce pour sa boite pour faire des $$$ et s’elever! En France, on ne comprend pas ca… On prefere se faire assister par l’Etat et avoir plus de vacances.

C’est un choix personnel Aevoc - j’ai vu mon pere bosser comme un dingue et etre a peine reconnu par sa boite!! Les gens le prenaient pour un fou, non c’etait un battant - quelqu’un qui etait pret a faire d’enormes sacrifices personnels pour le bien de la boite… un vrai esprit d’equipe - ca les Francais peuvent pas le piger. Je ne veux pas suivre le meme chemin et c’est maintenant que je peux faire ce changement de route, pas quand je serai marie et etabli avec 3 enfants.

C’est tout.

Personnellement je trouve ça normal ces réformes. On va dire que je fais trop confiance au gouvernement, mais à part eux, est-ce que nous on peut faire quelque chose? Non.

Je m’apprête (peut-être) à rentrer dans la fonction publique, vivre une vie peinard et payée correctement (c’est tout relatif je sais). Le jour où je revois une grève comme ça, je suis désolé mais je n’y participerai pas. Tout simplement car comme l’a montré aevoc, je considére que j’ai déjà suffisament d’avantages comme ça et qu’il y a des gens (dans le privé) qui sont bien plus malheureux que moins, qui gagnent moins et travaillent plus, paradoxal non?

C’est comme un prof nous disait, les jeunes n’aiment pas être syndiqués car ils s’occupent de leurs problèmes directement, sans se cacher derrière des syndicats.