Faut le dire, j’ai arrêté de suivre l’actualité des Need For Speed depuis Porsche Challenge. Je les ai tous essayés, oui, mais jamais gardés.
Le 1 était magnifique, plein de circulation, des vieux coups de pute à faire
Le 2 était beaucoup plus arcade encore, avec de nombreuses parties délirantes aux AGC
Le 3 était sympa, mais manquait de profondeur, le 4 pareli.
Et après, Porsche Challenge et Underground m’ont complètement laissé de marbre.
Ceci dit, quand Yoshi m’a annoncé que NFS: Most Wanted reprenait le principe des flics, que ça se passait de jour, qu’il y avait du tuning à la Underground, des tas de chemins, différents modes de jeu, des trucs à débloquer, mon sang n’a fait qu’un tour: était-ce le retour de la série des Need For Speed sur mon disque? Réponse plus bas
Après une installation calamiteuse (oui, j’ai rebooté 2 fois pendant), j’ai fini par installer la bête et la lancer. Premier truc qui frappe: le retour des scènes avec acteurs (ou alors c’est de l’image de synthèse super bien faite mais j’y crois moyen) comme au bon vieux temps de Command & Conquer.
Le menu est un peu anecdotique mais il y a ce qu’ils faut en options: Interactive Music? Hmmmmm… Allez, je lance un mode career. Sous forme de tutorial pas très dur, les premières courses vous permettent de vous familiariser avec quelques parcours et l’histoire commence quand on vous pique votre caisse. A vous de la récupérer en grimpant l’échelle de la Blacklist, une liste de “street racers” de plus en plus difficiles. Une sorte de concours de popularité en somme.
Outre les traditionelles courses parfois parsemées de flics, vous aurez un mode “pursuit” où vous serez libre de vos mouvements dans la ville. Quand je dis libre c’est libre, aussi libre que GTA. Mais contrairement à ce dernier, les tracés ici sont beaucoup plus courbés, ce qui vous autorise une grande vitesse. C’est après tout son principal attrait Ce mode pursuit justement, vous demandera de vous échapper des flics, en les semant. Vous avez plusieurs façons de les semer, que ce soit traditionellement ou en passant des endroits où ils n’iraient pas, et comme vous avez la liberté de vos mouvements sur toute la ville et sa campagne, c’est très agréable. Vous verrez d’ailleurs un compteur vous indiquant combien votre poursuite coute à l’état en temps réel, ce qui est assez marrant
Pour affronter un Blacklist, vous devrez faire un certain nombre de races, de pursuits, et amasser une certaine “bounty” contre vous, afin de faire grimper votre réputation. Une fois un Blacklist vaincu en duel, vous aurez le choix de 5 bonus, dont 3 inconnus. Parmi ceux-ci, la voiture de votre adversaire vaincu, qui rejoindra celles de votre garage. Car on peut avoir plusieurs voitures, et c’est très utile: si une voiture est trop vue par les flics, ils vous courront tout le temps après. Si vous changez de caisse et laissez l’autre se faire oublier un peu, ils vous lâcheront les basques. L’autre moyen consiste à faire repeindre ou tuner graphiquement sa caisse. Ils ont pensé à tout
Quand je dis que vous êtes libre de vos mouvements, c’est surtout qu’une fois une course terminée, vous ne revenez à aucun menu: vous êtes toujours sur la route, à vous de revenir à votre home, aller au shop le plus proche ou je ne sais quoi d’autre.
Bref, pour du jeu solo, ça arrache bien et c’est ludique et profond. Passons maintenant à l’aspect secondaire de tout jeu normalement constitué, la technique
Alors là, c’est tout de suite la grosse claque: c’est beau, c’est fluide, ça bouge à mort, la zik défonce assez, la maniabilité est un peu bancale au début mais on s’y fait. C’est très arcade donc ne cherchez pas des vraies sensations de conduite. Mais la sensation de vitesse, elle, y est! UN autre truc qui m’a frappé c’est les effets de soleil… Ca éblouit, et sur une route mouillée, on voit le reflet du soleil qui éblouit encore plus, comme in real life Décidément le photo réalisme, ça avance
Le multijoueur n’a pas été testé.
Voilà, contrairement à Underground, le jeu m’a laissé une super impression. C’est du tout bon